samedi 18 décembre 2010

Au bout du monde, reste-t-on le même ?

Je m'interroge parce que je viens de passer une soirée commune, danser rire et boire, surtout danser et une bonne dose de séduction aussi... les mêmes soirées que nous connaissons tous.
Beaucoup de pensées que j'aurai du mal à vous faire partager (il est 5h du matin) mais en résumé, tout reste à faire, et même au bout du monde on se retrouve. La distance ne nous change pas, c'est simplement par nous même que le cadre si différent peut nous permettre de vivre "autre chose".

C'est bien le but du jeu!
PS : Promis demain quand j'ouvre cette interface c'est pour mettre des photos et raconter le début du trip!

vendredi 17 décembre 2010

Voyage

Un voyage ressemble à une perte de soi dans un environnement inconnu. Mais ne sommes nous pas déjà perdus dans notre vie? La vie est un voyage, la routine c'est le coup de la panne.

J'ai quitté le domicile familial tôt mercredi matin - RER B avec le frangin - clin d'œil - suite et fin à l'aéroport Charles de Gaulle. Pause casse-dalle: quiche-cake-et-fromage, avec les souvenirs de la "table ouverte" de la veille (bien joué maman, la famille et les copains) et un petit kif comme il nous en manque : je me suis acheté une petite bouteille de rouge pour accompagner tout ça ;) - et pis porte d'embarquement balblabla... siège 31. Et forcément, je change de siège pour une place où l'on peut étendre ses jambes sans autre fauteuil devant soi. Et je tombe bien, à côté d'un ukrainien physicien... des histoires bien sympa, un bon repas (si si, merci Air France) etcétéra... Arrivée à Séoul - coach to the center (chaud)- balade et perte dans le froid - musée - déjeuner (je ne saurai pas vous dire ce que j'ai mangé ce repas là) - retour à l'aéroport - rendu d'un appareil photo trouvé sur un lavabo (rires) - porte d'embarquement... pour Sydney cette fois.

Rien de spécial, beaucoup de choses en tête, beaucoup beaucoup, et un atterrissage au soleil - petit van jusqu'à chez Anne-Carole (sincères remerciements).

Je suis "bien arrivé".
C'est génial...

C'est pas une histoire de décolage

On a beaucoup d'envies tout au long de sa vie.
On se fait des idées (et c'est positif), on rêve (il le faut), on tente, on projette, on construit... on se réalise? Compliqué...

Je suis parti en Australie avec une idée : apprendre comment le touch est devenu le sport le plus populaire dans ce joli pays. Derrière cette volonté il y a forcément une passion - leçon pour soi : pour avancer il est bon de vouloir aller quelque part / sans objectif, comment se donner les moyens de l'atteindre ? - (celles là elles me font déjà mourir de rire :)!
Dans l'idée, il y a aussi un projet : développer le touch en France. Pourquoi cette envie? Parce qu'elle me plaît et parce que j'y crois - on retrouve la passion. Le sport a marqué les années de ma petite vie et de bien belles façons: mes meilleurs amis, mes meilleurs souvenirs, mes plus beaux voyages... ("Le meilleur est à venir, toujours"). En tant que sport en plein développement, le touch présente beaucoup d'intérêts: mixte et accessible, avec peu de risques de blessures (rires!!), il est avant tout un jeu, "un chat avec un ballon". Il est beaucoup plus pour moi : la passion m'entraîne à intensifier ma pratique, tout un esprit (rires)!

PS: j'adore écrire ce blogue, promis bientôt je me mets à raconter "le voyage".

J'ai décollé mercredi 15 décembre...

Prélude

Construire sa vie est un jeu difficile et prenant.
L'idée d'en coucher une page sur un blog me plait  assez.
On prend tout et c'est parti !